Ils sont dans tous les magazines de mode, de musique, et même dans ceux traitant de musique indépendante 
et sombre, ils sont encensés par la critique, et pourtant il est grand temps de remettre les pendules à 
l'heure et l'église au milieu du village. Que ce soit pour leur dernier album Paradize, ainsi que pour 
tous les précédents (mis à part les deux premiers qui sont sympathiques et qui nous rappellent nos dix 
ans et la fin de l'école primaire), Indochine n'ont jamais rien produit d'autre que de la soupe indigeste 
et de la mayonnaise aigre. Et on ne parle même pas des paroles affligeantes de ce pauvre Nicolas Sirkis, 
figure de proue des exploits littéraires des classes enfantines. Qu'ils fassent une pop sucrée pour jeunes 
filles prépubères, à mi-chemin entre un vulgaire boys band et les exploits catastrophiques du génie de la 
nullité revendiquée qu'est le héros hexagonal Johnny Hallyday, est une chose, mais alors qu'ils le 
revendiquent et cessent de croire qu'ils font partie d'une scène musicale indépendante de qualité. Un 
album ancré dans son époque et dans l'air du temps, navrant et désolant, Pauvre France, à l'image de 
l'empereur de la ringardise crasse qu'est Thierry Ardisson !!!
Stéphane F.
Septembre 2002